une petite place.

C'est ici, je pense que je vais me trouver le mieux, une petite place au coin du feu, à regarder valser les flames, en oubliant mes femmes, laisser flotter mon imagination et songer que l'histoire aurait pût être belle si l'on m'avait laissé rêver.

Rejeté d’ici ou là, je m’en reviens à cette petite place, j’ajoute une bûche pour réveiller les flammes et je me pose tant de questions auxquelles personnes ne me répond.
Pourquoi est ce que je me sens si seul, pourquoi même le vent refuse de caresser ma peau, pourquoi n’y a t’il que les ombres de mes amours autour de moi, pourquoi la fumée elle-même s’éloigne de ma présence, pourquoi personne ne vient me tendre la main, s’asseoir à mes cotés et lire ce que dans mes yeux j’ai toujours caché ?
Pourtant, la chaleur du feu réchauffe peu à peu mon sang et mon cœur bat toujours autant, je lève les yeux au ciel, y aperçois tant de lumière. Si chacune de ses étoiles pouvait être une fée, alors peut être qu’un jour, elle s’approchera de moi, et loin de mes angoisses m’emportera !
Si seulement j’avais su lui dire: " je t’aime ".

Encore un moment au coin du feu, là à ma petite place, où je me sens si bien !
Alors que l’odeur du bois qui brûle me pénètre l’esprit, j’entends le chant des grillons, celui d’un hibou, presque celui d’une sirène.
Elle est là et m’appel, je l’entends, je la sens. Son parfum se rappelle à mes souvenirs, et je peux sentir la douceur de ses caresses, le doux poids de ses lèvres.
L’étincelle dans ses yeux, cette lueur qui me faisait sentire bien.
Pourquoi faut-il que le vent emmène avec lui la légèreté de mes rêves ?
Laissez-moi encore une minute et je déploie mes ailes, j’irais là où mes songes me portent !

ohhh, serait-ce de la mélancolie ?

Indomptable a écrit:

Si seulement j’avais su lui dire: " je t’aime "

Il parait que parfois les sentiments s'unissent. Dire les mots est futile car les coeurs communiquent directement. Tu ne l'as peut être pas dit.
La sirène l'aura entendu sans qu'un seul son ne sorte de ta bouche.

Indomptable a écrit:

Laissez-moi encore une minute et je déploie mes ailes, j’irais là où mes songes me portent !

Reste avec nous, là, au coin du feu, si l'endroit te plait.
Et si jamais le devoir t'appelle sous d'autres cieux, sache qu'ici, tu pourras revenir et te reposer

Poses toi, replis tes ailes, et restes un instant, me disait-elle.
Prend le temps de me faire voyager, de me faire découvrir les milles pays que tu as visités.
Pose sur moi un baiser, et emporte-moi avec toi dans ton monde, laisse moi deviner tes craintes, tes pensés.
Et regardant le feu consumé, et la vitesse à laquelle les bois disparaît, je me dis que je n’avais pas le temps de la satisfaire, même avec une vie entière.

Peut être pensez-vous que je suis un cas désespéré, non, je veux juste laisser quelque part, les traces d’un amour jamais consommé, un amour brisé, cassé à grands coups d’animosité, privé, frustré, interrompu de force par un avis contraire, par des yeux qui n’ont vu que concurrences et arrogances.
Ainsi un jour mon cœur fût brisé par les éclats de voix, par des éclats de larmes.
Et malgré la vie, malgré le temps, rien ne pourra jamais me cicatriser, je garde mes blessures pour ne pas oublier qu’il est douloureux d’aimer.

C’est ici donc, près du feu qui s’endort que je pose la trace d’un amour qui ne sera jamais mort.

Rien à faire, c’est toujours ici que je me retrouve, avec la chaleur que me couvre, ici la porte de mon cœur s’ouvre et toujours autant de mélancolies j’éprouve.
Parce qu’au près du feu, je me rappel à nos jeux, à ces moments merveilleux là quand j’etais heureux.
Parce que le parfum des fleurs, efface mes douleurs et redonnent la couleur, celle du bonheur.
Parce que je me rappelle qu’au près de ce feu qu’il me faut garder allumé, j’ai passé, enflammé mes plus belles journées.
Parce que peut être qu’un jour un cœur chaviré saura m’enivrer et me faire oublier, qu’on m’a abandonné !
Avec ce que j’avais de plus beau à offrir, lui faire découvrir comme il est bon de vivre et à la vie sourire.

Une autre bûche, et je crains que la chaleur ne me rende fou, elle envahit ma tête et mon corps tout entier, une étoile filante passe, je m’y agrippe et fais le vœu de l’aimer toujours. Enfin le vent me caresse et la rosée dépose sur mes lèvres une douce humidité qui me replonge dans mes songes, aussi les feuilles des arbres me murmurent à l’oreille qu’elle m’aime encore, je vais m’endormir et rêver d’elle encore une fois, juste une fois.



(Vous avez le droit de réaction.......... et le devoir de rédaction!)

Pas évident de réagir, si les réactions passent inaperçues et de ce fait sont inutiles !

topic super intéressant...... après on dit ke je ramène tout à moi :p

J'adoreeee quand tu ramènes tout à toi
quelle star !
On est si bien au coin du feu.... alors Kas, fais-toi une p'tite place
Que nous racontes-tu de beau et/ou de moins beau ?

je me disais : Indomptable, ça doit être Kas sous un autre pseudo, il ramène tout à lui...

Même pô vrai...
LOL !

Nounourse a écrit:

...Indomptable, ça doit être Kas sous un autre pseudo...

La ressemblance s'arrete là
Quoi que, si tu regardes de plus près zont bien chacun un avatar sans couleur ! (c'est tout ce que j'ai trouvé dans les smileys en nuance de gris )

il ne manque rien là???

si, nous avons perdu une journée de posts (ou de pollution, c'est selon )

merci, tout ce qui me vient de toi est un compliment!

si je te pollue, c'est que tu m'as pô lu!!!

Indomptable a écrit:

si je te pollue, c'est que tu m'as pô lu!!!

si tu te sens visé, c'est que tu as quelque chose à te reprocher

Tu devrais savoir que je me reproche toutes les misères du monde!

Je suis le seul coupable, coupable d'être moi!

mais je vis avec!

Bon aller, encore un buche,
qu'on me prenne pour cruche,
j'entend ici sonner les cloches
toujours et encore si proche.
La fin de mes mots raisonne,
le terme de mes maux sonne.
je deplie mais belles ailes
décide d'être heureux sans elle.
Comme cette journée est belle,
j'en avais oublié le soleil.
ça y'est je vole en ciel
je cherche bonheur eternel,
et je m'abattrais sur lui
que lorsqu'il dira "oui".

Du forum qui traite de #lille-free on arrive sur #poésie !

Buche... cruche...
Nous on voudrait savoir ... est-ce que tu suches ?

non, toi tu suches,
moi je séche,
de ma souche,
sur tes lèpres.
je te pouffe,
la patte.
t'as pas con pris;
moi, chi!!!

tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse

hé bah degage petasse, pauvre cruche, tu t'casses, prend tes pluches ou j'te tabasse!!!!

c'est pour le jeu, c'est tout hein!!!

* consternation *

Y a-t-il quoi que ce soit d'autre à ajouter ?
Peut-on tout dire ou écrire au nom de l'art ?

bien sûr, tu en doutes?
qu'est ce l'art?
n'est il pas la première de toutes
les expressions de toutes parts?

de plus qui parle d'art?
c'est une scéne de scénario,
écrite au coin du feu, un soir,
alors que nous etions jeunes idiots!